Gagner en structuration de notre démarche pour agir de manière plus efficace

Publié le

À sa demande, Aurélie Ormancey, ingénieur environnement et chef de projet énergie du plasturgiste Promens, a suivi la formation PROREFEI. Pour ordonner et piloter les actions de réduction des consommations d’énergie mais aussi pour développer une capacité technique afin de mettre en œuvre les exigences de la norme ISO 50 001.

 

Promens appartient à l’un des leaders mondiaux de la transformation de matière plastique, Berry Global. Situé au cœur de la Plastics Valley française, le site de Bellignat (01) est spécialisé dans la production d’emballages plastiques cosmétique et pharmaceutique, avec des clients tels que L’Oréal, Pierre Fabre, Sanofi, Séphora… Les process de plasturgie (injection et extrusion-soufflage) nécessitent de la production de chaleur, d’air comprimé et de froid et consomment environ 10 GWh d’électricité chaque année.

 

L’importance de mesurer ses économies d’énergie

Entre 2019 et 2025, conformément aux engagements du groupe, cette consommation doit baisser de 1% par an et les émissions de GES associées de 25 %. Pour y parvenir, plusieurs actions ont déjà été engagées, notamment la récupération de chaleur, ou encore le passage de presses hydrauliques aux presses électriques. « Toutes ces actions sont nécessaires mais elles ont été lancées au coup par coup, sans mesures avant et après l’action pour valider son efficacité », explique Aurélie Ormancey. Un sérieux handicap quand la certification ISO 50 001 est à l’ordre du jour.  « Dans la perspective de la mise en place d’un système de management de l’énergie, j’avais besoin de formaliser notre démarche mais aussi, pour passer à l’action, de penser et de parler “gains en KWh par projet. »

 

 

Le choix d’une formation théorique et pratique

Fin 2022, Aurélie Ormancey a convaincu son employeur de l’intérêt de la formation PROREFEI et de son approche à la fois théorique (grâce à un MOOC à suivre en distanciel, suivi d’un stage de 2 jours en présentiel ou distanciel, qui abordent les fondamentaux de l’efficacité énergétique, les missions du référents énergie et le système de management de l’énergie) et pratique (grâce à l’accompagnement de 6 mois sur site qui permet à l’apprenant de mettre en place une ou des actions concrètes sur son site avec l’appui d’un formateur) (je trouve la phrase trop longue et pas très compréhensible. Pour elle, la formation a tenu toutes ses promesses. « L’entrée en matière avec le MOOC m’a aidée à renforcer mes connaissances scientifiques qui étaient plutôt générales. Au cours du stage en présentiel, j’ai pu comprendre toute la démarche et commencer à l’appliquer sur les cas concrets dans notre environnement. Pendant l’accompagnement (maximum de 6 mois), l’appui régulier du formateur m’a ensuite permis de ne pas me laisser happer par le quotidien et de continuer à me poser les bonnes questions, notamment structurer et prioriser pour avancer sur les actions de management de l’énergie. »

 

 

Trouver des réponses à ses questions

Grâce à ce parcours complet, Aurélie Ormancey et deux de ses collègues – le chef d’équipe maintenance et le responsable qualité environnement – ressortent de cette formation avec les réponses dont ils avaient besoin. Avec sa nouvelle approche des équipements, le chef d’équipe de maintenance peut instaurer un dialogue avec les fournisseurs, pour améliorer le pilotage des centrales de traitement de l’air par exemple. Le responsable qualité environnement quant à lui, maîtrise, dorénavant la méthode de déclarations liée au décret tertiaire… Quant à Aurélie Ormancey, c’est sur la mise en place d’un plan de comptage que l’accompagnement lui a permis de progresser. « J’ai pu me poser les bonnes questions (où sont les gros consommateurs ? De quels compteurs avons-nous besoin, avec quel degré de précision ? Quels indicateurs sont intéressants à suivre ? Par exemple, nous avons mis en place un indicateur sur la production d’air comprimé (notre deuxième poste de consommation d’énergie). De plus, nous avons mesuré le taux de fuites des différents ateliers lors d’un arrêt, celui-ci était aux alentours de 25%. »

Suite à cela, des actions concrètes sont en cours, que ce soit la recherche de solutions techniques ou la diffusion de bonnes pratiques. Un levier précieux pour faire comprendre à chacun, dans l’entreprise, qu’il peut contribuer à l’objectif de réduction des consommations d’énergie.

Partager cette page

Témoignages

Ils ont été formés

Publié le